Un coaching en détails

Le processus de coachig peut paraître un peu opaque, je le sais.

J'ai donc pris le temps de retracer le parcours de coaching d'une personne que j'ai accompagné en 2022, Juliette*.


COMMENT SE PASSE UN COACHING ?

Aujourd’hui, tu vas faire connaissance avec l'une de mes anciennes coachées et découvrir comment nous avons travaillé sur sa perte de motivation au travail et sur ses journées devenues pénibles à vivre.


Elle m'a contacté avec ces mots :


« Depuis 6 mois, j’ai perdu ma productivité et ma motivation au travail. Je veux faire le point sur ma vie pro pour sortir de cette impasse et prendre une décision vis-à-vis de mon job »


Pour le contexte : Juliette* a tout juste 30 ans, travaille dans le milieu médical à Lyon* et hésite à déménager à la Réunion avec son conjoint pour changer de vie.


Elle se décrit comme ouverte d’esprit, empathique avec un esprit scientifique.


Ce qui lui pose problème :


❌ Elle traîne des pieds chaque matin, du lundi au vendredi.

❌ Elle a du boulot mais le temps passe leeeeennntemeeennnt.

❌ Elle fait ce qu’elle a à faire mais sans élan et en attendant le dernier moment.

❌ Pourtant elle avait eu un coup de cœur pour ce job 3 ans auparavant. Elle a plein d’avantages et aime ses responsabilités.


"Sur le papier ça va, alors de quoi je me plains ?"


Petite pause.


« Se faire coacher » c’est un concept assez vague quand on ne l’a pas vécu soi-même. C’était le cas de Juliette et peut-être pour toi aussi ?


Il existe 1000 sortes des coachs et pas tous raccord sur la vision du métier.


Je vais donc profiter de cet article pour te montrer à quoi ressemble un coaching avec moi.


🔎 Ce sera plus parlant avec cette étude de cas, réelle et concrète.


*J’ai quand même modifié certaines infos sur Juliette pour préserver sa confidentialité.


Je vais t’expliquer précisément comment j’ai accompagné Juliette et ce qui l’a fait sortir de l’impasse.


Oui ça va être long (forcément, puisque c’est plus profond qu’un carrousel LinkedIn ou 3 astuces sur Instagram).


Mais je vais aller à l'essentiel pour t'éviter ça :


Fin de la pause. C’est parti !


Un mot sur le format du caoching de Juliette :


Nous avons eu 5 séances d'1h / 1h15 sur environ 3 mois.


📌 A savoir - Je commence toujours un accompagnement par une séance qui pose les bonnes bases :


1) Poser le cadre du coaching : J'ai expliqué à Juliette mon rôle de coach (ni thérapie, ni conseil, ni formation), posé les besoins de chacune pour que ça se passe bien et fait un récap du processus.


2) Faire un état des lieux depuis différents angles : comment Juliette se sent en ce moment, à quoi ressemblent ses journées quand ça ne va pas, les questions qu’elles se pose, ce qu’elle aimerait vivre autrement, ce qui coince pour l'instant.


3) Dégrossir son fil rouge : Juliette démarre ce coaching impatiente et confuse. Plusieurs problèmes la tracassent en même temps (c’est normal). Elle a déjà cherché des solutions et ne sait plus par quoi commencer (normal aussi).


Mon rôle principal dans la première séance est de l’aider à faire le tri et extraire un cap. Ce cap sera le fil rouge du coaching. Pour explorer sans s'éparpiller.


4) Identifier les éléments tangibles de sa progression : Que veut-elle vivre, faire, penser et ressentir d’ici quelques mois ? Comment verra t-elle le changement?


C'est comme démêler des spaghettis, un par un :

Ce processus, l’amène à clarifier 3 choses dès la première séance


• Elle est dans un « engrenage » de démotivation pro qui impacte négativement sa vie perso. ⚙️ Son besoin premier est de comprendre ce qui la maintient dedans pour en sortir ensuite.


• Sa peur de décevoir son chef a une conséquence : 😥 se décevoir elle-même.


• Elle se juge beaucoup (incapable, manque de persévérance…) ce qui empire l’engrenage 🌪️.


Juliette termine aussi notre premier rdv avec des attentes claires vis-à-vis du coaching et d’elle-même :


« Je veux : 1) Comprendre ma baisse de motivation et faire le « diagnostic » de ce qui cloche dans mon travail. 2) Mettre en place des actions pour gagner en énergie et satisfaction vis-à-vis de moi-même, 3) Développer un cercle vertueux qui rayonnera sur ma vie perso ».


On définit des preuves qui lui montreront qu’elle est en bonne voie :


✅ Augmenter le nombre de tâches réalisées dans sa journée (vs. 2/ jour).

✅ Terminer ses journées avec une sensation d’accomplissement (vs. 3 jours /mois)

✅ Ressentir de la motivation le matin (vs. estimation actuelle 2/10)

✅ Moins « snoozer » son réveil le matin (elle le décale jusque 8h55 au lieu de 7h30) et arriver à l'heure au bureau.

✅ Réussir à cuisiner, faire du sport ou voir des amis en soirée.


A la fin de ce premier RDV elle me dit :

« Wahou, ça fait du bien de mettre des mots sur tout ça ! Je comprends mieux mon problème et ça me rassure d’avoir quelqu’un d’extérieur avec qui faire ce travail sans être jugée ».


Notre 2ème séance arrive 10 jours plus tard :

Petit aparté : Chaque séance doit permettre à Juliette d’avancer d’un cran supplémentaire vers son fil rouge.


On ne peut pas tout explorer en même temps.


Alors on y va une brique après l'autre 🧱.

Entre nos deux séances, Juliette a identifié des situations spécifiques qui la démotivent et nourrissent son mal-être général.


Ce sera le sujet de notre séance n°2 🧱.


L'objectif du jour :


« Comprendre ma tendance à procrastiner les petites tâches routinières qui s’accumulent et développer un autre fonctionnement pour avancer durablement ».


On affine, on creuse et elle comprend qu’il se passe toujours le même cycle :


Ça commence par : « J’ai pris du retard, ça va être chiant à rattraper »

Puis « Je me sens frustrée », donc « Je n’ai aucune envie de m’y mettre »,

➡️ Je repousse ➡️ Déception et auto-dévalorisation ➡️Spirale d'activités futiles ➡️ Energie en baisse ➡️ Motivation zéro ➡️ + de retard.


… et retour à la case départ.


Elle réalise que le problème ne vient pas des tâches ni de son job.

Il vient de ce qu’elle pense d’elle-même quand elle se sent « en retard ».


Ce changement de perspective a été déterminant pour elle.

En s’inspirant de situations perso, elle trouve finalement comment enrayer ce cycle.


Ça ne règle pas tout mais l’engrenage commence à s’inverser. Dès la semaine suivante, elle retrouve cette sensation agréable d’avancer et d’être satisfaite d’elle-même. Les tâches sont les mêmes mais elle les aborde différemment.


Arrive la séance n°3 🧱.


Juliette veut s'attaquer à une autre difficulté pénible qui lui joue des tours dans sa vie pro : la peur de décevoir les autres.


Cette peur la coupe d’opportunités : projets, promotion, augmentation…


Nous avons donc « plongé » au cœur de ces situations de "people-pleasing".


L'échange révèle une habitude bien ancrée de Juliette :


Se projeter dans des scénarios imaginaires dramatiques. Pour s’en prémunir, elle fait passer les besoins (réels ou supposés) des autres avant les siens.


Cette prise de conscience lui a permis d’apprendre à :


1) Rediriger son attention sur les faits quand elle se prend en flag’ de « projection automatique ».

2) Se rassurer sur ses capacités à « réparer » les choses si c’était vraiment nécessaire.

3) S'avouer son désir d’évolution et ses besoins masqués par la peur.

4) Aborder les situations à enjeux avec plus de recul et curiosité pour elle-même.


Personnellement je trouve ça hyper précieux !

Qu'est ce que tu en dis ?


Lors des autres séances, nous avons travaillé sur :

🧱 « Préparer mon entretien mensuel avec mon chef pour lui parler de mon souhait d’évolution et de mes besoins »


🧱 « Aborder les difficultés et imprévus au travail en étant plus empathique et encourageante vis-à-vis de moi-même »


Pause importante :


Je précise que les étapes ne sont jamais les mêmes d’un(e) coaché(e) à un(e) autres.


Le processus se crée en avançant et je l’adapte aux besoins de chacun. C’est une co-création et c’est ce que j’adore dans le coaching !

Alors résultat ?


A la fin de son accompagnement, je lui ai envoyé un questionnaire pour qu’elle témoigne de son expérience.


Voici son message :

En résumé, le coaching l’a aidée à :


- Comprendre ce qui la frustrait tant,

- Remplacer les mécanismes qui ne lui étaient pas utiles,

- Prendre confiance en ses capacités,

- Se remettre en mouvement.


Je lui ai demandé si elle aurait eu besoin de plus.


Voici son retour :

Evidemment, j’ai été touchée de lire ça.

Je te le partage car Juliette a relevé 3 choses qui me tiennent à cœur :


• L’empathie 👂 : C’est un mot qui peut paraître niais mais c’est la clé pour se sentir entendu, compris et accepté exactement comme on est. Je tiens absolument à ce que les séances avec moi apportent ça.


Le temps supplémentaire ⏳: Les séances sont planifiées pour une durée mais elles ne sont pas chronométrées à la minute près. Bien sûr, je veille à respecter le temps de mes clients (et le mien). Mais si une prise de conscience, une explication ou une émotion a besoin de quelques minutes de plus, c’est ok. Pareil si besoin d’envoyer quelques notes, ressources ou exercices par mail après la séance.


• Mes explications 🧠: Le coaching ce n’est pas de la formation ni du conseil. Donc je n’explique pas à mes clients ce qu’ils doivent décider. En revanche, il m'arrive d'expliquer un comportement, une émotion, un mécanisme du cerveau, un exercice… Ça aide à prendre du recul et comprendre ce qui se joue en soi.


Quelques mois après notre séance bilan, j’ai reçu des nouvelles de Juliette.


Le coaching a continué à lui apporter des bénéfices, au delà de nos rdv.


✅ Portée par une vision plus claire de ses envies et besoins, elle les exprime et met en place des actions.


✅ Plus familière de ses émotions, elle cohabite avec sans perdre ses moyens ni rester bloquée.


✅ Elle a pu dire et faire des choses importantes dont elle ne s’imaginait même pas capable au début.


Evidemment, je suis convaincue de la puissance du coaching et de l’introspection.


C’est ce qui fait que j’adore mon métier.


Mais je dois être honnête : le coaching ne fait pas tout.

Ce qui a aidé crucial dans la progression de Juliette c’est sa démarche à elle.


Elle a vraiment joué le jeu.


Elle a pris du temps pour réfléchir à ses journées, analyser des situations de son quotidien et observer ses ressentis.


Elle a testé des choses et a été curieuse d’elle-même entre les séances.


Elle a mis par écrit ses apprentissages pour les laisser infuser.


Nous avons été co-responsables tout au long du processus.

C’est essentiel.


Car, même en m'impliquant dans mes accompagnements, j’estime que 51% du job se joue du côté de mes coachés.


Les 49% autres, je les prends sincèrement à cœur et je fais de mon mieux pour les apporter à chaque séance. Mais je ne fais pas à la place de mes clients.


Je ne t'ai pas dit une chose : Juliette n'a jamais eu accès aux modules 🪁 EN BONNE VOIE.


À ce moment-là, ils n'existaient pas.


Je les ai construits plus tard quand j'ai constaté que, pour certain(e)s client(e)s, les périodes d'entre-séances étaient un peu déstabilisantes.


❌ Comment débloquer mes peurs / blocages quand je n'ai pas une coach à portée de main ?


❌ Comment prendre du recul sur cette journée pourrie pour me recentrer par moi-même ?


❌ Comment garder la motivation quand je remets tout en question ?


C'est le genre de questions du quotidien auxquelles les modules En Bonne Voie apportent des réponses concrètes.


- Comme un trait d'union 🖇️ : Ils soutiennent le cheminement qui se fait entre les séances individuelles.


- Comme des Apéricubes 🍢 : On peut piocher dedans mais ce n'est pas obligé.


Voilà, on arrive à la fin :


J'espère que cette plongée dans l'expérience de Juliette t'a plu !

Si tu souhaites discuter de ta propre situation du moment et vérifier que le coaching avec moi est pertinent :


- tu peux réserver un rdv découverte avec moi directement ici


- ou m'écrire à marielegac.coach@gmail.com


- ou retrouver les infos clés ici (tarif, avis, pour qui...)


Quoi qu'il en soit, je te souhaite sincèrement d'avancer et de te sentir comme ça :


A bientôt,

Marie


© Meilleure Alliée - Marie Le Gac Coaching professionnel et personnel - www.meilleurealliee.com

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